RDC: ouverture ce vendredi du procès de l’ancien chef de l’Etat , Joseph Kabila

RDC: ouverture ce vendredi du procès de l’ancien chef de l’Etat , Joseph Kabila
Joseph Kabila, ex président de la république, participant aux obsèques de Sam NIJOMA, en Namibie .

Le procès de l’ancien président de la République et sénateur à vie, Joseph Kabila, s’ouvre ce vendredi 25 juillet 2025 devant la Haute Cour Militaire, à Kinshasa.

L’annonce a été faite par le service de communication de cette instance judiciaire, via un extrait de rôle . Neuf griefs sont mis à charge de l’ancien président de la république, d’après le document consulté par la rédaction.
Il s’agit notamment de participation à un mouvement insurrectionnel, haute trahison, crimes de guerre et crimes contre l’humanité et homicide volontaire.

Cette comparution fait suite à la levée de ses immunités parlementaires par le Sénat, intervenue le 22 mai dernier. 

Cette procédure judiciaire, initiée par l’auditeur général des FARDC, vise à examiner ces accusations graves portées contre Joseph Kabila.

Le récent rapport des experts des nations unies a confirmé certaines d’entre elles , notamment le soutien à ce groupe rebelle auteur de plusieurs exactions de civils dans l’Est de la RDC; Alors qu’il a toujours nié son soutien au mouvement insurrectionnel soutenu par le Rwanda .

Dans ce rapport, à titre d’exemple , les experts onusiens confirment que l’ex chef de l’Etat était en contact permanent avec les rebelles avant et après la chute de Goma et Bukavu , deux villes de l’Est de la RDC, occupées depuis 6 mois par la rébellion . Joseph Kabila aurait même installé son quartier général à Goma ; estimant qu’elle est mieux sécurisée que la capitale.

Dans la capitale provinciale du Nord-Kivu , le prédécesseur de Félix Tshisekedi a mené une série de consultations avec différentes couches de la population dont il s’apprête à dévoiler les conclusions, d’après certaines sources . 

La nouvelle du début de son procès est mal accueillie par ses partisans, qui accusent le régime en place de vouloir accentuer les violences en engageant des poursuites contre un ancien chef de l’Etat , qui du reste , est libre de s’installer partout où il veut .